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Le maître à ses élèves : "Nous irons ensemble en promenade, ce mercredi. Alors préparez-vous." - Ça sera où Monsieur? À la ferme « Sola » comme à la dernière fois ? - Je ne vous dirai pas où, c'est une surprise. M. Monzalo est instituteur à l'école primaire depuis plusieurs années, il enseigne une classe de la deuxième année élémentaire d'une trentaine d'élèves. Il a habitué ses élèves de chaque année à des excursions de défoulement et d'éducation. Habituellement il programme deux sorties durant l'année scolaire, une pendant l'hiver et l'autre avant que le cycle s'achève. Déjà, à la fin de décembre passé, ils ont fait une virée à la ferme « Sola », c'est une très grande ferme de colon, située à deux encablures du village, et là ils se sont approchés de très prés des animaux de compagne ; ils ont escaladé un tombereau trainé par un robuste mulet, ils ont su comment traire une vache, les plus preux d'entre eux ont osé à pincer les mamelles et même tiré du lait. Ils ont fait le tour de la ferme et à chaque recoin où on trouvait une machine ou un petit outil agricole, leur guide, un vieux fermier et doyen des ouvriers, n'hésitait pas à assouvir leur curiosité sur l'utilité de chaque outil. A l'avenir, cette acquisition éducative précoce aidera M. Monzalo et d'autres instituteurs à transmettre facilement leur savoir à ces petites cervelles qui emploieront une imagination appuyée sur des expériences réellement vécues, ce sont ces petits qui n'ont pas manqué de caresser la fourrure d'un cheval ou le mamelon d'une vache, ce sont eux qui peuvent maintenant différencier entre l'orge et le blé, entre la vigne et l'abricotier, ils savent beaucoup d'autres choses... jusqu'à comment leurs mamans les ont mis au monde en assistant à la naissance d'un vaux. M. Monzalo comprend que ces petites cervelles attendront avec impatience la venue du mercredi prochain où une deuxième sortie est promise, où un autre petit chapitre de la grande encyclopédie de la nature leur sera ouvert. Aujourd'hui, on est le mercredi du mois de mai, les après midi sont en général beaux, ensoleillés en cette période de l'année, tous les camarades de classe sont prêts à partir, chacun sait ce qu'il doit faire, comme l'autre fois, apporter un sandwich et une gourde d'eau. Mais quelle est leur destination ? Celle ci reste, cette fois ci, une énigme, une surprise dont tous se hâtent de la dévoiler. En file indienne, ils quittent l'école, tous empressés de savoir où ils iront. Guidés par leur maitre, ils empruntent une bonne piste tracée dans les vergers verdoyants habillant le flanc sud du paisible village, et après une demi-heure de marche ils arrivent enfin à leur but tant rêvé, c'est la rivière, la Mekerra. Le maitre choisit une place où le moindre risque pour ses poulains est écarté, un petit pont, point de croisement de la piste avec la rivière, fait le lieu parfait pour une halte et surtout pour la pêche car à cet endroit l'oued, en s'élargissant, prend le calme d'une belle piscine. "Prenez place et restez sages, nous allons apprendre ensemble comment fabriquer une canne à pêche", dit M. Monzalo. Il sort de sa sacoche, un couteau et une boite contenant de quoi fabriquer une canne à pêche. Il coupe d'abord quelques bonnes tiges de roseau, à l'oued les roseaux ne manquent pas, il commence à façonner des cannes à pêches sous les regards attentifs et curieux de ses poulains. Il leurs apprend comment faire un n½ud, ficeler l'appât à l'hameçon, comment lancer le fil dans l'eau, et surtout la patience d'attendre que le bouchon fasse une immersion et que l'hameçon soit mordu...par un poisson. Les barbeaux sont les poissons qui colonisent en quantité la Mekerra, on les observe lisiblement nager avec quiétude dans une eau transparente et propre qui laisse voir au bas fond, des cailloux reflétant la lumière du soleil. Les crapauds sautillent pour s'abriter plus loin dans les maraîchères, Les tortues qui adorent se mettre en face du soleil pour se réchauffer, effrayées par le moindre bruit, se jettent subitement dans l'eau. Les canards, dérangés par une présence intruse, s'envolent et faufilent entre les roseaux. L'après-midi s'achève. Les enfants rentrent chez eux, tous marqués d'un souvenir indélébile, vont certainement répéter durant plusieurs jours à leurs proches, à leurs amis ce qu'ils ont vécu pendant quelques heures . Ce qu'ils venaient de découvrir n'est pas donné à tous les mômes ayant leur âge. Oui , c'était en 1957.
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Sur cette magnifique photo on voit un ancien engin escaladé par un groupe d'ados ,cet engin n'est qu'un vieux obusier à canon,qu'on appelait TANK. Les habitants d'antan se souviennent parfaitement des deux TANK obusiers qui se trouvaient au centre de la place publique du village devant l'école ,personne n'a raté l'occasion de les grimper maintes fois surtout les écoliers en allant ou en sortant des classes. Ces tanks ont été implantés sur la place durant la présence coloniale comme édifice embellissant probablement vers la fin du 19eme siècle on ignore la date exacte .Mais vers l'an 1977 l'assemblée communale décida de les déraciner et ils prirent le chemin pour une destination inconnue.
Grand merci à M.Bengherrach Houcine pour l'envoi de cette photo souvenir
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Mr Abrous Mohamed ,le N° 1 de l'annuaire ,connu sous le prénom de Hadj Hamou ( Allah yarhmou ). Il était le propriétaire d'une grande épicerie où tout les habitants du village faisaient leurs achats ,il y avait à cette époque que 2 ou 3 petites épiceries en tout à Sidi Brahim. Il était aussi le propriétaire de l'unique boulangerie .
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